Pokémon Violet
Le premier vrai jeu médiocre de la saga principale, fait chier !
Genre : JRPG / Année de sortie : 2022
Publié il y a 11 jours
Dieu que je ne m’empressais pas de passer à cet opus. Dur de passer à côté de la réputation du loustique : buggé, mal équilibré, monde ouvert mal maîtrisé, design des Pokémon discutable, graphismes immondes, et qui se permet pourtant d’être foutrement mal optimisé… Avec un tel tableau de chasse, dur de ne pas arriver à Paldéa à reculons, tant rien ne me donnait envie. Mais bon, il me reste un Pokédex à compléter, afin de pouvoir, une fois dans ma vie, remplir le Pokédex sur la Poké Banque, où seuls les Pokémon de la 9G me manquent. Alors on se fait souffrance, et on y va !
Sommaire de la série Pokemon
Pokémon Violet (6/10)
Ah ouais, même prêt, je n’étais pas prêt.
Que dire de l’aspect technique de ce jeu. Pourtant, j’en avais entendu parler, même mon pote qui avait déjà passé 100 h sur Écarlate me l’a dit : « tu verras, c’est le jeu le plus dégueulasse que j’ai jamais fait ». Pfiou, sympa le pote. Et clairement, rarement j’ai vu une telle immondice de ma vie de joueur. Pourtant, aucun souci de mon côté avec les jeux techniquement dépassés : je suis un gros retro gamer, je peux aussi bien faire des jeux de 2000, 1985, 2010, en passant de l’un à l’autre, donc en général, je ne bronche pas. Mais c’est surtout la technique et l’optimisation immondes qui choquent. Rha non de dieu, les jambes des gamins saccadées dans la cinématique au début dans la salle de classe, les Héliatronc qui rament durant le défi de la deuxième arène, tous les bugs visuels (faut voir les PNJ apparaître et disparaître en boucle dans l’école), c’est une catastrophe. J’ai même vu à plusieurs reprises des Pokémon apparaissant dans le décor, genre derrière les murs dans les grottes (on voit des parties de leurs corps dépasser), ou encore dans le labo du phare au début… j’ai juste été sans voix de voir un jeu aussi majeur de Nintendo sortir dans un tel état.
C’est surtout cet aspect de jeu pas fini, rushé, qui au final, choque plus que les graphismes. Car oui, si le jeu est immonde avec ses montagnes atroces même pas dignes de la PS2, ça, on peut s’y habituer, mais alors la technique défaillante, ce n’est pas la même. Il a bien fallu une vingtaine d’heures de jeu pour que j’arrive enfin à faire abstraction de la technique à la ramasse du jeu, et encore, même sur la fin, après cinquante heures de jeu, je trouvais encore des choses qui me faisaient halluciner. C’est juste fou un tel incident technique sur un jeu d’un tel calibre, surtout sous la tutelle de Nintendo, pourtant très regardant sur l’aspect technique de leurs jeux normalement. On en est à un point où même les speedrunners fuient le jeu, tant il est chaotique techniquement. Par exemple, le jeu souffre d’une fuite de mémoire, qui fait ramer de plus en plus le jeu, obligeant à le fermer et le rouvrir toutes les deux heures pour pas que les chargements deviennent atroces (voir les speedrunners quitter le jeu et le relancer en pleine run juste pour ça, du jamais vu), et ça, sans parler des chargements qui peuvent parfois aléatoirement prendre 20 secondes de plus, notamment dans le Bois Tagué, la zone la plus éclatée niveau optimisation. C’est clairement une première pour moi de jouer à un jeu Nintendo aussi mal branlé, et c’est surtout ça qui me dérange.
D’autant plus dérangeant que j’ai gardé la toute fin du jeu (de l’extension plus précisément) pour la Switch 2, celle-ci sortant à peu près au même moment, et étant au courant d’une mise à jour gratuite pour la version Switch 2 (gratuite, encore heureux, putain de merde), j’ai préféré attendre pour jouer sur ce nouveau support. Et la claque : après avoir roté du sang durant les 80 heures que m’aura prises le jeu, pouvoir enfin y jouer en 60 fps constants, avec des graphismes peaufinés, moins de bug visuels et un jeu beaucoup plus rapide, quel confort ! De là à penser que le jeu était surtout fait pour la Switch 2 à la base, il n’y a qu’un pas. Mais il serait naïf de penser ça : les développeurs ont surtout complètement merdé, n’ont pas réussi à gérer l’aspect technique d’un jeu en monde ouvert (quand tu vois Xeno 3 et Zelda qui tournent comme un charme, et en trois fois plus beaux, sur la même console), et puis c’est tout.
Super, encore un monde ouvert à la con…
Et s’il n’y avait que la technique qui était nulle à chier, mais hélas… Le monde ouvert est lui aussi claqué au sol. Obligé de jouer avec une map sur internet m’indiquant l’ordre logique en termes de niveaux, des trois objectifs principaux à accomplir, sinon ça part en couille. Aucun level scaling, tu peux tomber sur un objectif avec des dresseurs au niveau 15, et juste à côté un autre objectif avec des combats où les Pokémon ont vingt niveaux de plus… du n’importe quoi complet. Le meilleur exemple pour illustrer cette débâcle, c’est la route de la Ligue : toute petite, mais avec des Pokémon sauvages de niveau 7, un dresseur de niveau 15, et un autre juste à côté de niveau 50. WTF. J’ai même vu des dresseurs accessibles uniquement à la toute fin du jeu avec la dernière amélioration de ta monture (parce que perchés sur une montagne), mais qui étaient d’un niveau très bas, correspondant à celui de la zone où ils se trouvent (donc 30 niveaux de moins que toi si c’est une zone du début). Comble du foutage de gueule.
Ce n’était pourtant pas compliqué à équilibrer cette merde quoi. Tu avances dans la quête principale, tous les dresseurs principaux augmentent de niveau et évolue en même temps que ta progression, et c’est tout ! À la limite, tu laisses les Pokémon sauvages avec un niveau fixe, mais tu permets au joueur de connaître leur niveau avant le combat, au moins ! Mais non, visiblement, ce n’était pas au programme. Un monde ouvert, oui, mais que finalement j’ai parcouru dans l’exact même ordre que 90 % des joueurs, en suivant une map, me faisant parfois des allers-retours débiles entre l’ouest et l’est de la carte… mais au moins j’avais une progression fluide en termes d’expérience.
Et on n’a pas vraiment de carotte pour pousser à l’exploration, là aussi ça fonctionne mal. Déjà, la technique éclatée du jeu empêche les Pokémon d’apparaître à plus de 5 mètres de notre position, ce qui est quand même franchement dommage pour un monde ouvert dans l’univers de Pokémon. C’est clairement un aspect qui était attendu au tournant et bien exploité dans les précédents jeux. Voir une baleine géante au loin dans Épée, voir ce Léviator (certes dégueulasse) voler dans Légendes Arceus, ça attise la curiosité de voir des Pokémon ayant des interactions uniques avec l’environnement et il y avait tant à exploiter avec un bestiaire aussi riche… c’étaient de super bonnes idées que j’avais hâte de revoir en X10 dans ce monde ouvert… IL Y AURA RIEN DE TOUT ÇA ! Juste des Pokémon qui spawnent tristement devant toi, souvent même sur toi, de telle manière à bien péter un câble à force d’enclencher des combats en boucle non voulus, parce que tu n’avais pas vu ce Pokémon moche de 5 cm planqué dans des textures d’herbes toutes aussi moches. Et je parle même pas des combats qui peuvent s’enchaîner sans que tu puisses rien y faire, parce qu’à la sortie d’un combat, le jeu te balance direct sur un autre Pokémon… Des moments purs de frustration où j’ai vraiment eu des envies d’enculer ma pauvre Switch à bout de souffle.
Rien n’est fait pour donner envie d’explorer. Il y a juste des dresseurs semés aléatoirement sur la carte, des CT et objets placés au pif, et c’est tout. Les villes sont minuscules et sans aucun intérieur visitable. Il y a juste une quête où il faut trouver des épées plantées au sol pour débloquer l’accès à des semi-légendaires, mais même ça, c’est tellement merdique, avec aucun moyen de savoir lesquelles il te reste à trouver dans chaque zone, que tu sors vite un guide là aussi. Putain, que j’aurais aimé tomber sur des Pokémon uniquement trouvables dans une grotte planquée, tomber sur des zones un peu cachées récompensant vraiment la curiosité… jamais. Tous les nouveaux Pokémon sont facilement trouvables en quantité, sans effort, dans les zones explorables du jeu… Quand je vous dis que rien ne va dans ce putain de monde ouvert, c’est vraiment tout !
Même durant ma quête du Pokédex régional, j’ai pesté comme jamais, avec son menu immonde sans aucun filtre pertinent ni d’avance rapide dans les Pokémon, nous faisant perdre un temps monstre dans une des pires interfaces qu’il m’ait été donné de voir. Même dans la personnalisation du personnage, on régresse. Aucune nouvelle tenue à part les 4 du début, et à part changer des chaussettes et chaussures, tu n’iras pas bien loin. Et encore, vaut mieux, les boutiques (devenues de simples menus sans intérieur, à l’aide) rament tellement qu’on oublie vite l’idée de vouloir personnaliser son apparence. Puis les autres boutiques, comme celles des objets de soin classiques et des Poké Balls, elles ne servent plus à rien, tant tu trouves tout de manière beaucoup trop généreuse dans le monde ouvert, aléatoirement. RIEN NE FONCTIONNE BORDEL !
Allez, le seul truc sympa que je peux trouver, c’est la monture qui évolue au fil de notre progression via la quête des épices. C’est cool, et ça donne un vrai sentiment de progression. Voilà voilà. Pourtant, j’ai fait des efforts pour essayer d’apprécier « l’aura » de Paldéa, en tentant de faire des pique-niques avec mes « adorables » Pokémon. Mais putain, même ce mini-jeu est éclaté, haha. Que ce soit les aliments du sandwich qui tombent n’importe comment, les animations horribles, et son intérêt inexistant, j’ai vite fait l’impasse. Le pire, c’est que j’ai eu un bug sur cette merde de mini-jeu : une fois, la table n’est pas apparue, et mon personnage a balancé tous les aliments au sol comme si l’assiette n’existait pas. J’ai beaucoup, beaucoup rigolé ce jour-là… mais bon, ça fait de la peine en même temps.
Le paradoxe des mondes ouverts vides
Et si vous n’avez pas encore vomi votre sandwich dégueulasse (je recommande le classique piment/fraise/poulet personnellement) à force de tourner en rond sur la carte du monde moche en essayant de respecter l’ordre logique de progression, eh bien vous pourrez profiter un peu du scénario et des personnages. Oui bon, scénario, un grand mot, car celui-ci ne se réveille qu’à la toute fin du jeu en mode « Oh putain oui, le cratère au centre de la map avec les Pokémon Paradoxe que j’ai pourtant teasés tout le long du jeu, j’avais oublié ! », véridique. Même le cadre de l’école, au niveau du gameplay, reste peu exploité, malgré les quelques cours auxquels il est possible d’assister (ceux concernant les combats Pokémon donnent des informations très intéressantes pour les nouveaux, toutefois).
Concernant les personnages qu’on va côtoyer durant l’aventure, je n’ai pas été transcendé non plus. Pourtant, même si les personnages constituant la saga restent toujours très simplistes et enfantins, j’ai souvent su apprécier leurs designs et personnalités, souvent réussis, si on exclut les rivaux. Ici, aucun personnage principal de l’aventure de base n’a vraiment réussi à me convaincre. Les dresseurs d’arène, en revanche, sont particulièrement soignés, avec leurs petites personnalités, animations, bons designs, et mêmes relations avec d’autres personnages du jeu qui leur donnent de l’épaisseur. J’ai par exemple bien apprécié le chef d’arène de type Normal, avec son flegme et son design tout simple, mais ça a clairement été mon préféré, surtout avec la surprise de le retrouver dans la ligue des 4, où il nous surprendra avec une team de Pokémon Vol.
Bon notre rivale, par contre, Manzi… aïe. J’osais espérer du changement de ce côté, mais c’est toujours autant un personnage insipide, toujours à te valoriser malgré le fait qu’un débutant en combat Pokémon la défonce, elle, une championne de la ligue quand même. Puis ne parlons pas de sa personnalité de merde qui se résume à « COMBAT COMBAT JE VEUX COMBATTRE GNEUUUUUUUUUH »… Bonne surprise du côté du proviseur Clavel en revanche, et malgré quelques dialogues parmi les plus gênants de ma vie de joueur (quand il nous demande ce que veut dire cheh, bordel), il est plus impliqué que prévu dans l’histoire, et permet d’aborder certains sujets de la vie étudiante comme le harcèlement scolaire de manière assez réussie. Ça reste du Pokémon, certes ce n’est pas un chef-d’œuvre d’écriture, mais c’était sympathique.
Le jeu souffre surtout, finalement, de son manque de scénario pour nous porter à travers son aventure. Et bien que simpliste, il y avait toujours un but qui me donnait envie de continuer dans les précédents. Par exemple dans Épée, je trouvais cette ambiance tournoi avec tous les supporters vraiment cool, on avait envie de détrôner le champion connu de tout le pays, dont le jeu prenait soin de montrer la popularité. Là franchement, Alisma a zéro charisme, elle à aucune crédibilité à s’intéresser autant à notre personnage qui n’a rien d’extraordinaire, bref, on est loin de l’aura d’une Cynthia.
Le seul bon moment de l’aventure, au final, c’est la toute fin avec la zone Zéro, où j’ai trouvé ça vraiment sympa à explorer, flanqué de nos potes. Les dialogues sont sympas, on a vraiment l’impression de vivre une aventure avec des amis, le tout complété par un combat final redoutable et très bien mis en scène, mettant en avant notre Pokémon légendaire. C’est de loin le meilleur moment du jeu, juste dommage qu’on n’ait pas ça plus souvent dans le jeu de base quoi ! Ah oui, puis le petit Ed Sheeran qui vient poser son flow sur le générique de fin, ça m’a clairement surpris ! Mais j’apprécie, bien que je ne sois pas sensible à ses musiques. On parle quand même d’un type qui a profité de la fin de l’un de ses concerts dans un stade pour jouer à Pokémon Stadium sur un écran géant (ICI). C’est un bon.
Les combats, la lueur d’espoir
Pour ce qui est des Pokémons, c’est aussi bien la première fois que j’ai été moins convaincu par le design global de ceux composant cette nouvelle région. Il y en a certes des sympas, comme Olivado, Tomberro, et quelques Paradoxes, mais la plupart commencent à cruellement manquer d’inspiration. Et je sais bien que c’est ce que tout le monde dit à chaque fois, « la dernière génération est nulle à chier niveau design », mais pour ma part, jusqu’à là, j’ai jamais eu de soucis. J’avais bien apprécié la Gen 8 et adoré la Gen 7 pour leurs pokémons par exemple. Mais là, pour la première fois, même si en triant on trouve quelques bon designs, j’en ai trouvé quand même beaucoup vraiment bien crados. Scovilain, Tag-Tag (mon dieu lui, c’est le pire), Gigansel ou encore Filentrappe, c’est quoi ces merdes ? Couplé à la technique atroce du jeu, c’est vraiment dur à regarder. Même du côté des Paradoxes et formes régionales, là où on rigolait bien à l’époque, là quand je vois le Triopikeur version eau ou encore Serpente-Eau, berk.
Mais bon, malgré le fait que je chie sur le jeu depuis le début de cette critique, il y a quand même un aspect réussi, un seul, sur lequel le jeu m’a grandement surpris car je ne m’attendais à rien de ce côté : les combats. Bon, évacuons tout de suite le point qui fâche : on ne peut plus skip les animations. Oui, pourquoi retirer une option qui apporte tant de qualité de vie pour rien et nous imposer des combats d’une lenteur atroce ? Disons simplement que Game Freak est passé maître depuis longtemps dans l’art de faire des choix stupides.
Mis à part ça, j’ai adoré les combats dans ce jeu. En solo (le multi, à part avec mon pote, je ne tente pas, pas envie d’affronter des teams de pyjs qui tournent avec les 10 Pokémons les plus cheatés de la série, non merci), c’est clairement mon Pokémon préféré ! Pour peu qu’on se mette des règles (ce que j’ai fait dans tous les jeux de la série), c’est-à-dire ne jamais dépasser les niveaux des défis principaux lors des affrontements majeurs(arènes, dominants et team), ne pas avoir plus de Pokémons qu’eux, ne pas utiliser d’objets ni changer de Pokémon quand le jeu nous propose après un KO, ben c’est un régal, vraiment. Alors oui, ça fait beaucoup de gestion et il faut une petite soluce à côté pour connaître à l’avance les niveaux des dresseurs principaux, mais rien de plus que ce que je faisais avant. L’expérience a un peu trop tendance à pleuvoir, et j’ai dû à deux moments séparer mes équipes pour ralentir les gains, mais franchement, je n’ai pas trop eu à faire de micro-gestion pour éviter d’être broken. Le jeu à le bon gout de plutôt donner un max de super bonbons, pour nous laisser moduler avec : un bon choix (comme quoi, tout arrive).
Et c’était trop bien. Jamais, dans une aventure Pokémon d’un jeu de base, je n’ai trouvé un challenge aussi intéressant. Plusieurs fois, j’ai fini des combats sur le fil, avec un ultime Pokémon à bout de souffle à la limite de perdre, pour des combats vraiment prenants, épiques. Certains m’ont même fait recommencer, car clairement, je me suis pris des stratégies vraiment efficaces qui m’ont mis à mal ! Clavel, par exemple, à la fin, ou encore le gars de la Team Star de type poison, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois tant mon équipe souffrait. Mais c’est génial, et j’ai adoré ça. Et encore une fois, je n’ai jamais vraiment connu ça dans les anciens jeux, même les meilleurs. Il y a eu de rares combats vraiment tendus comme Cynthia, mais même, au pire à la seconde fois ça passe, tandis que là… Donc bien sûr, j’ai dû me mettre la blinde de règles pour conserver et apprécier ce challenge, mais toujours est-il que j’ai passé un très bon moment.
En plus de ça, je trouve que c’est le jeu le plus abouti stratégiquement parlant. Alors, niveau « pro » (lol, parler de jeu compétitif sur un jeu aussi cassé), je ne sais pas, mais en solo, c’est excellent. Si les nouveaux Pokémons sont peu inspirés niveau design, ce n’est pas le même son de cloche concernant leur gameplay. De nombreux ont des mouvements et talents uniques vraiment intéressants stratégiquement, qui m’ont apporté beaucoup de situations inédites très chouettes. Motorizard, par exemple, avec son Queue-Clonage, qui permet de faire un clone et de changer de Pokémon, hyper utile et qui m’a sauvé la peau dans le combat contre Clavel notamment. Cléopsytra, avec son talent qui permet de copier tous les boosts de statistiques, m’a apporté des situations très cocasses où j’ai turbo enculé un champion car il boostait pour moi comme un zinzin son attaque spé. Ma team finale était composée de Cléopsytra, Motorizard, Arboliva (miam le champ qui soigne), Yuyu (machine à tuer), Garde-de-Fer (le plus stylé des Paradoxes) et Forgelina (son attaque à 160 de dégâts avec son marteau, putain !). Comme d’hab pour moi donc, une équipe constituée à 100% de nouveaux Pokémons, et comme chacun allant de sa petite mécanique unique, j’ai grandement apprécié jouer avec cette team.
De plus, le jeu permet enfin d’augmenter la puissance de nos Pokémons de manière fluide, sans que ce soit un enfer comme avant. Après la fin du jeu, on peut acheter à volonté des capsules permettant de monter les IV à 31, reset et monter les EV, changer le talent, la nature, le tout si facilement, quel plaisir. Je suis pourtant un joueur hardcore qui gueule quand on simplifie un jeu, mais j’ai toujours trouvé l’élevage tellement pénible et chiant pour rien… Là, enfin ça devient agréable ici. Même la nouvelle mécanique des Téracristallisations est cool. Même si moche visuellement, le fait de pouvoir changer le type (en conservant néanmoins tous les bonus de STAB de nos types originaux) de l’un de nos Pokémons en combat apporte une profondeur tactique très intéressante, que ce soit offensivement ou défensivement. Non, vraiment, pour ce qui est des combats et de la stratégie, ben pour moi, c’est le meilleur Pokémon.
Je pourrais donc résumer grossièrement mon ressenti de cette manière : tout est à chier, sauf les combats, qui sont trop bien ! Car pour moi, c’est exactement ça ce Pokémon : un sacré loupé, un désastre technique, un monde ouvert foiré, des personnages et une aventure creuse, des mécaniques de jeu médiocres… mais hé, les combats sont cool. Malheureusement, ça ne suffira pas au jeu pour se faire pardonner, qui est pour moi vraiment le plus mauvais de la saga à ce jour. On croise les doigts pour la suite !
6/10

Oh bah peut-être bien
que le grand maître de
ce site m'a demandé de
commenter ce jeu.
Il m'a même dit que, ben
qu'il m'a choisi, car le
jeu est un peu comme
moi, avec un beau fond
et de vraies qualités,
mais des défauts gênants
qui l'empêchent de vraiment
briller.
À vrai dire, je n'ai pas
tout bien compris. Le
maître voulait-il dire
que je suis un bon gars
mais que je suis moche ?
Ah bah non, c'est faux
hein, puis d'abord pour
le prouver, je vais
essayer de rentrer dans
Fawn, la ville de la
beauté qu'ils disent !