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SKORN OF BANANA



Hollow Knight

Critique qui ne sert à rien car on sait tous que c’est le meilleur jeu indé de tous les temps.

Genre : Metroidvania / Année de sortie : 2017

Publié il y a 2 mois


Je ne sais pas si ça vous le fait à vous aussi, mais il y a de ces jeux qu’on voit passer, qu’on sait pertinemment qu’on va les adorer car ils correspondent totalement à nos goûts, en plus d’avoir un succès critique exceptionnel, et pourtant… On n'y joue pas. On les laisse passer, pour y jouer éventuellement bien des années plus tard. Ça m’est par exemple arrivé avec Witcher 3 que j’ai fait bien après sa sortie. Bien que j'avais connu les deux premiers épisodes dès leur sortie et que j’adore la saga, alors que tout le monde célébrait le troisième épisode, j’étais passé à autres choses… Curieux non ? Aussi curieux que cette intro qui n'en finit pas et où tu te dis « mais putain, où tu veux en venir Skorn ?! » ? Eh bien oui, Hollow Knight fait partie de ces jeux. J’adore les Metroid, j’ai retourné Zéro Mission dans tous les sens, les Metroidvania sont un de mes genres préférés, et malgré toute la réputation du jeu, j’ai mis sept foutues années à le découvrir… Et le plus con dans tout ça, c’est qu'il a aussitôt fait partie de mes jeux préférés de tous les temps. Je suis vraiment une bite.

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Du Metroid 2D XXL

Et quelle claque, bordel ! 62 heures de jeu, c’est le temps qu'il m'a fallu pour finir le jeu à 112 % avec le dernier panthéon + tous les boss battus en difficulté Ascension (oh, pour la difficulté no-hit, faut pas déconner non plus). 62 heures de jouissance intense, d’un jeu qui fout une énorme claque dans la gueule à toute l’industrie du jeu vidéo, avec une équipe très réduite de développeurs (je crois qu’ils sont que trois à vraiment produire le jeu si j’ai bien compris), et qui pourtant arrive à t'accoucher d’un jeu gigantesque 4 fois plus long que le plus long des Metroid 2D, plus de 40 boss, un background ultra touffu et bien foutu, une direction artistique à tomber, un gameplay parfaitement ciselé, et une difficulté parfaite pour les plus affamés de challenge, que demander de plus ? C’est ce genre de jeu indé un peu curieux, à la manière d’un Undertale fait par un seul gars, des jeux si parfaitement conçus par une équipe si réduite, que ça tient du miracle divin d’avoir des jeux d’une telle acabit.

Rien que les premières sensations sont déjà très bonnes, j’ai pris le jeu sur Switch en physique, et bordel, quel plaisir de retrouver dans la boîte un petit livret à l’ancienne, avec un petit résumé rapide des commandes, des lieux et des astuces sans rien spoiler (ça parle que des choses du début en gros). Puis putain, cette nostalgie des manuels de jeu, quel plaisir ! J’ai même senti l’odeur du livret, c’est la même que ceux de l’époque sur Game Cube en plus(Ahhh, l’art de sentir les bouquins, tout un art, bien foutre son piffe entre deux page, de préférence vers le millieu du bouquin, et humé ce nectar sucré un bon coup), ils sont décidément trop forts. En plus, tu ajoutes à ça une petite carte en plus du manuel, qui là aussi donne des infos subtiles sans rien vraiment spoiler des chemins, et c’est juste parfait quoi. Ah, et comme j’ai joué sur Switch, j’ai aussi fait le jeu avec la manette SNES officielle de Nintendo pour la Switch (pour jouer à leurs émulateurs SNES sur Switch à l’origine), qui est exactement comme celle de l’époque, alors autant te dire qu'au niveau des sensations de jeu, toutes les étoiles étaient parfaitement alignées !

Des passages qui requière une grande dextérité !

Le jeu n’est donc sans surprise excellent, combinant tout ce qui se fait de mieux dans le genre pour imposer un nouveau standard de qualité, à la manière d’un BOTW pour les Open World. Ah, tu aimes le côté ouvert très libre des Metroidvania ? Tu as ici pas moins de 15 zones, et très rapidement, tu pourrais aller partout, dans l’ordre que tu veux, de sorte que personne ne vivra exactement la même aventure. Tu aimes les séquences Break à la Metroid, dis-tu ? Ne t’en fais pas, tout est là aussi, et loin d’être des bugs car prévus par les développeurs (interview à l’appui où ils disent avoir même retravaillé des zones avancées pour ne jamais soft lock le jeu si on y arrive trop tôt en voulant truander le jeu), utiliser des techniques ou des pouvoirs dans certains endroits particuliers permet d'énormes cut. Tu aimes aussi les nombreux secrets inhérents à ce genre de jeu ? Hoho, ne me lance pas sur le sujet, avec Hollow Knight, j’en aurai pour une vingtaine de pages à tout t’expliquer…

Bref, tout simplement un jeu au contenu et au gameplay parfaitement maîtrisé, pas grand-chose d’autre à ajouter. J’ai peut-être à certains moments un peu pestés à parfois faire de longs chemins pour finir par être bloqué à cause un obstacle que je ne pouvais pas encore passer (la cause à la structure très ouverte du jeu), mais sur le chemin, on ouvre tellement de passages, trouve tellement de choses qui nous permettront de progresser ailleurs comme des clés ou autres, que la pilule passe toujours. D’ailleurs, le jeu profite, comme dans tout bon Metroidvania, d’un système de déplacement rapide avec un système de métro, donc les longs chemins ne sont jamais trop chiants, à part peut-être sur la fin quand on cherche le 100 %, et encore, ça va. Mais dans tous les cas, j’ai trouvé l’exploration du monde labyrinthique d’Hollow Knight tout simplement passionnant grâce à son level design parfaitement maitrisé. De plus, il existe aussi de très nombreuses manières de progresser dans l’aventure, j’en veux pour preuve le jeu qui te guide subtilement jusqu’à la cité des larmes avant de s’ouvrir entièrement. Ou encore l’obtention de l’aiguillon du rêve, élément clé de l’aventure obtenable vers la moitié du jeu, pouvant être atteint de pas moins de quatre manières différentes, dont une consistant à faire du séquence Break. Putain, les tarés les développeurs, je n’ose imaginer les casse-têtes pour concevoir tout ça, et on est quasiment au niveau (voire même au niveau) de la perfection du level design de la map de Zero Mission de ce côté, qui était déjà pour moi un chef-d’œuvre du genre.

Ouais, je suis bien le gars qui a réussi le Panthéon 5 en effet, c’est pour quoi ?

Mais tu veux que je continue encore de me branler sur le jeu comme le plus gros des fanboys ? Bien vasi, tu veux que je te parle du Gameplay ? Le personnage principal se contrôle avec une aisance insolente, et on pourra d’ailleurs profiter de nombreuses épreuves de sauts mettant à profit nos différentes capacités de déplacement pour le constater. Certaines qui seront annexes, seront tout particulièrement retors et dans la plus pure tradition des passages à la techniques comètes que j’adore tant dans les Metroid. Et encore, je n’ai pas parlé du ‘sentier de souffrance’, zone secrète du jeu ultra hardcore, qui n’apporte aucune récompense hormis une grande satisfaction personnelle. J’ai bien dû passer 3 heures pour la réussir, et un peu aussi car je me suis fait enculer DEUX PUTAIN DE FOIS PAR LES DEUX FDP À LA FIN DU PARCOURS avant de le réussir, mais t’inquiète, je kiffe tellement le jeu que je lui ai pardonné.

Un des nombreux moments surprenant du jeu

Mais attends, reste assis, car je n’ai pas encore fini de sucer les développeurs, j’en ai encore en réserve, je t’ai parlé des combats déjà, Je sais plus ? En tout cas, malgré des mécaniques qui sont pourtant simples, via une difficulté parfaitement maîtrisée combinée à un système de personnalisation de notre personnage via des charmes, les séquences d’actions sont parfaitement maîtrisées. Notamment avec les boss, au nombre débilement génial de 44, avec une montée de la difficulté parfaitement maîtrisée, réservant les boss les plus hardcore uniquement pour le contenu annexes. Et dieu que le contenu annexes n’est pas ce qui manque dans ce jeu. Grimm le Roi des cauchemars, le Vaisseau Pur et Radiance Véritable, trois boss qui je pense vont rester pour longtemps gravés dans ma mémoire de joueur, tant j’ai adoré les heures passées à les combattre et à les apprendre par cœur. Des combats exigeants attendent donc le joueur, mais à la difficulté jamais stupide, tous parfaitement maîtrisés. Du grand art de ce côté-là.

D’ailleurs, différentes mises à jour gratuites sont venues très vite étoffer le contenu du jeu (étant des paliers atteints sur Kickstarter, le jeu étant financé par les joueurs de bon gout). Deux mises à jour ont ajouté quelques boss mais surtout améliorer le jeu, une a ajouté toute la quête de Grimm avec son combat de boss le plus dur du jeu de base, puis enfin, il y a la mise à jour ‘Chercheur de Dieux’. Le contenu juste parfait pour moi, qui est un gros try harder sa mère. C’est un gros mode qui permet de battre individuellement chaque boss avec plusieurs variantes de difficulté, mais surtout, de participer à 5 panthéons, devenant de plus en plus difficile. Chaque panthéon étant des boss rush avec une sélection de boss de plus en plus hardcore+ un nouveau à la fin, pour arriver au panthéon 5, abominablement dur, consistant à battre tous les boss du jeu d’une traite, avec à la fin Radiance Véritable pour nous enculer à sec… Putain que j’ai adoré (cette phrase est ambigue...) ! C’était impossible pour moi de passer à côté du phénomène du Panthéon 5, j’en avais déjà entendu parler avant même de lancer le jeu, et que j’ai adoré. Étant un très gros joueur, je suis bien sûr allé au bout de ce défi, et là faut bien avouer, même Malenia fait pâle figure devant Radiance véritable, tant tout le stress de perdre les 40 minutes de jeu nécessaires pour arriver à elle et intense, avec son combat bien hardcore. Puis les développeurs sont des vicieux, car à la fin, on à le droit au combo de boss Markoth (ignoble ce bâtard) vidant tes ressources, suivi d’un Zote imprévisible, puis ensuite du trio final constitué des trois boss les plus durs du jeu, très clairement un des challenges les plus hardcore de ma vie de joueur assurément. Mais j’ai adoré, et je m’en souviendrai pour longtemps, comme pour beaucoup je pense.

Quelle combat mon chère Hollow Knight...

Donc voilà, le jeu est trop bien, mais hé, ce n’est pas une surprise, je ne fais que constater les faits. Peu de jeux peuvent se targuer d’être à son niveau, même sept ans plus tard. Et je n’ai pas encore spécialement parlé de l’ambiance artistique exceptionnelle du soft, que ce soit les graphismes et les musiques, dur de penser que ce n’est qu’un simple jeu indépendant au moyen modeste devant une débauche d’une telle qualité. Même le scénario et le lore m’a étonné, c’est simple, mais fonctionne bien, via une narration à la Dark Souls, avec son ancien royaume laissé à l’abandon. J’ai même trouvé ça encore mieux raconté, c’est cryptique, mais l’histoire reste compréhensible sans devoir regarder sur le net comme pour les Souls. Mais si on s’y penche, là aussi, c’est fou le niveau de détail. Par exemple, on peut remarquer tous ces personnages qui ont essayé de contrer l’infection à leur manière en plus du roi qui utilise le vide, avec par exemple le Collectionneur qui pensait enfermer tout le monde pour les protéger, le Rêveur qui a essayé de contenir les infections via des méduses dans une zone dédiée dans le jeu, et bien d’autres… On retrouve aussi ces nombreux PNJ typiques des Souls qui évoluent durant l’aventure, comme Zote, très attachant, ou encore le père des larves (qui va d’ailleurs même jusqu’à bouffer ses enfants si on y retourne après les avoir tous retrouvés, WTF ?!), voir même Hornet, qui devrait être l’héroïne d’une potentielle suite.

Tiens, j’ai d’ailleurs oublié de dire qu’il y avait plusieurs fins selon ce qu’on a fait dans le jeu… Mais bon, je vais arrêter là, je crois que je peux passer à la conclusion…


Holala, quelle conclusion étonnante. Je vais encore résumer tout ce que j’ai dit plus haut pour conclure que ce jeu est l'un des meilleurs que j’ai jamais joués, holala, comme c’est surprenant. Mais vas-y franchement, on s’en branle de la conclusion. L'essentiel à retenir, c’est que Hollow Knight est très probablement le meilleur jeu indépendant de tous les temps, et ne pas y avoir encore joué aujourd’hui fait de toi un joueur bien ignorant (moi, je m'en fiche, maintenant je l'ai fait !).

10/10

visage du gardien de Ultima 7

Note : Cette note est parfaite, comme moi, l'Avatar!
Jeu : Fait partie des plus grand jeux vidéo que le créateur de ce site à pu jouer ! Ses plus grand coup de coeur !
Name : Mais c'est moi, L'Avatar, celle utilisée par le créateur du site durant son avanture à Britannia!
Job : Bon là, tu le fais exprès ?!