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Sommaire de la série Mario










Super Mario World 2: Yoshi's Island (7/10)












Super Mario World 2: Yoshi's Island

Il est relou ce jeu à finir à 100%, non ?

Genre : Plateforme / Année de sortie : 1995

Publié il y a un mois


Jeu de notre enfance pour beaucoup, ce bon vieux Super Mario World 2 est sûrement le jeu vidéo qui me rend le plus nostalgique quand je pense à la Super Nintendo, rien que pour son ambiance artistique (aussi bien visuelle que sonore) qui ne laisse pas indifférent. J’ai donc refait ce jeu étant adulte, comme pour tous les autres anciens Mario, et autant dire que je m’attendais à un bon rail de nostalgie dans les narines… Alors oui, maiiiiiis…

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Sommaire de la série Mario










Super Mario World 2: Yoshi's Island (7/10)













Bon, attends, je vais tout de suite clarifier la situation. Super Mario World 2 reste toujours un très grand jeu pour moi, aucun débat là-dessus. C’est simplement l'un des plus beaux jeux de la SNES et de cette génération, si ce n’est le meilleur. Et avec Donkey Kong Country de Rare sorti l’année d’avant, faut dire que c’était une sacrée époque pour les jeux de plateformes. Une époque qu’on peut dire que j’ai connue, oui oui, car j’avais tout de même un an à cette ! Et il n’y pas que l’esthétique qui compte, le gameplay aussi, d’une grande originalité pour un jeu Mario, qui avait pour héros Yoshi, la monture de Mario de l’épisode précédent.

C’est donc l'arrivée d’un tout nouveau panel de mouvements, possibilité de flotter, de se transformer, de tirer et même de viser ( !) en tirant avec des œufs de Yoshi, voire même tirer avec des putains de pingouins quand une espèce protégé à le malheur de se mettre sur notre route. Puis, en termes d’inventivité aussi, que ce soit avec le fait d’avoir un système de vie dépendant d’un Bébé Mario à protéger (ses cris me hante toujours), ou encore d’autres concepts géniaux comme le pollen hallucinogène ou les pastèques transformant la bouche de Yoshi en une putain de sulfateuse, ou encore Yoshi qui fait du ski… Bref, un énorme classique, et qui instaure aussi pour la première fois l’idée de ‘un niveau, un concept’ dans la saga, preuve de la grande ingéniosité sans limite de Nintendo en cette époque. Quand on y réfléchit, c’est aussi avec ce jeu qu’arrive les collectables dans les niveaux. Fini de juste avoir les sorties secrètes pour nous pousser à refaire les niveaux, c’est la première fois qu’on a plusieurs objets à récupérer durant tout un niveau, et que ceux-ci sont à tous trouver pour finir le jeu à 100%. Une première là aussi donc, on a bien le premier World qui avait les pièces Yoshi, mais ceux-ci servaient juste pour obtenir une vie, rien de plus (idée reprise pour Donkey Kong Country d’ailleurs).

Non non et non, tu ne m'auras pas nostalgie... Et arête avec cette musique, tu ne m'auras pas je t'ai dit !

C’est donc un jeu incroyablement innovant pour l’époque, et qui a apporté tellement à l’industrie. Mais alors, pourquoi cette réflexion du début me dirait-on ? Et bien comme je l’ai dit au début, j’ai refait le jeu, et là où j’ai trouvé incroyable de refaire le premier Mario World, qui n’a pas pris une ride et qui m'a vraiment scotché à ma manette comme à la bonne époque, ça n’a été autant le cas ici. J’ai adoré redécouvrir tous les niveaux du jeu, qui sont toujours efficaces, retrouver tous les boss cultes du jeu, que ce soit la grenouille, la piranha (avec son incroyable secret pour la tuer en dehors de l’écran, je ne le connaissais pas avant !) ou encore le combat final avec un Bowser menaçant s’approchant de l’écran (qui me faisait flipper grave à l’époque), le jeu reste toujours très plaisant à jouer.

Mais pour ce qui est de le faire à 100%, Dieu que c’est pénible bordel de crotte. 20 pièces rouges et trois (ou cinq, je ne sais plus) fleurs à récupérer, sans compter les points où il faut être au max de sa vie à la fin de chaque niveau (nous obligeant à farmer les objets à points avec les mini-jeux si on ne veut pas devenir fou, super), c’était juste super chiant à faire. Surtout que tu as les pires idées du genre, avec par exemple des moments où il faut choisir entre plusieurs chemins, avec un collectable seulement atteignable au bout d’un seul… Oh merde, tu t’es trompé de côté, bah tu vas refaire tout de suite le niveau, il sera con d’oublier le bon chemin. Bref, ce concept de 100% était nouveau à l’époque, et il est normal d’avoir ce genre de petits défauts le temps de se roder (Je ne vais pas te parler du 101% de DKC, où il fallait se suicider partout dans certains niveaux tellement les secrets étaient introuvables autrement, quelle joie), mais j’ai trouvé cet objectif vraiment pénible, là où j’ai tout fait sur le premier Mario World en prenant mon pied comme jamais.

Ce petit regard pleins de suffisance... Avant un combat culte !

Mais bon, il faut vraiment prendre cette critique comme elle est, c’est juste mon avis sur le fait de refaire le jeu aujourd’hui. Puis dans mon jugement quand je fais un vieux jeu, j’essaie toujours de trouver un savant équilibre entre le fait de savoir me remettre dans le contexte de l’époque, mais aussi de prendre en compte l’amusement que le jeu me procure aujourd’hui. Et j’avoue que, avec ma session de jeu récente, l’avoir trouvé un brin redondant parfois, et moins à la hauteur du premier Mario World qui à mis la barre si haute. Et je pense qu’aujourd’hui, la meilleure façon de redécouvrir le jeu, c’est juste de le faire d’une traite, et là, oui, c’est trop cool. Car les 100% dans les niveaux ont pour seul intérêt de donner accès à un niveau bonus par monde. Mais franchement, je ne vais pas parler de ces niveaux, car ils sont d’une qualité, disons… discutable pour certains, renforçant encore plus ma frustration de m’être fait chier pour les avoir débloqués ! Et je suis encore plus con que ça, car ces niveaux bonus difficiles, je me suis aussi fait chier à les faire à 100%, c’est dire à quel point je cherche la merde ! Bon allez, j’arrête de râler et de flinguer ma nostalgie, ce Mario World 2 reste tout de même toujours un excellent jeu… Juste si toi aussi tu le refais, fais-le en ligne droite, point !


Un excellent jeu de la série, et sûrement l'un des plus innovants de la saga. Nintendo continue avec cet opus d’être toujours aussi insolent à sortir autant de chefs-d'œuvre pour alimenter sa console culte, et continue de définir les codes du jeu vidéo de demain. Un jeu qui a finalement pour seul défaut d’avoir un peu vieilli avec certains concepts comme les collectibles dans les niveaux un brin frustrants parfois, mais n’en demeure pas moins un incontournable pour parfaire sa culture vidéoludique.

7/10

visage du gardien de Ultima 7

Hummm, Papa British m'a permis d'arrêter l'étude du Codex de la sagesse ultime (mais qu'est-ce donc que le Codex ?) pour jouer à ce très bon jeu, et j'ai bien apprécié...
Pour le créateur du site (mais qu'est-ce qu'un créateur de site ?), c'est un très bon jeu, mais il lui manque quelque chose pour vraiment faire partie des meilleurs...
Holala, je ne comprends rien à tout ça, puis de toute façon, il faut que je retourne à mes devoirs... Hum, c'est quoi un Paladin ?