Outer Wilds
La claque quantique
Genre : Aventure / Année de sortie : 2019
Publié il y a 19 jours
Et voilà, c’est à mon tour de poser mes mains sur la bête. Et ouais je sais, ça se dit gamer, mais le gars n’avait toujours pas fait Outer Wilds en 2025, « pfoulala la honte quoi ! ». Eh bien c’est chose faite, je l’ai fait, et que dire de plus que ce qui a déjà été dit par une foule de gamers passionnés… Oui, pour moi aussi, Outer Wilds est une de mes expériences les plus marquantes de ma vie de joueur… Original, n’est-ce pas ?!
Et donc, après ce constat, que dire de plus tant j’ai déjà dit le principal sur ce jeu durant mon intro. J’ai pourtant pour habitude d’écrire des critiques assez verbeuses d’une dizaine de paragraphes, mais je ne le ferai pas pour Outer Wilds. Déjà, d’un : j’aime apporter ma vision des jeux auxquels j’ai joué, dire ce que j’ai aimé, essayer d’être original en abordant parfois certains aspects peu évoqués, mais je ne peux tout simplement pas avec Outer Wilds. Tout a déjà été dit, il existe sur la toile pléthore de gamers passionnés qui ont déclaré publiquement tout l’amour qu’ils ont pour ce jeu, que ce soit en critique textuelle ou sur YouTube. Des témoignages de passionnés qui ont été tout autant que moi (voire plus) marqués par cet OVNI, et qui ont déjà décrit de la plus belle des manières toutes les forces incroyables de ce titre. Tout a déjà été dit.
Puis pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, mais qu’attendez-vous, que diable ?! Bon je sais que c’est culotté de ma part de dire ça, car il aura fallu six ans pour que je bouge mon gros cul et que je le fasse (et encore, c’était un cadeau de Noël de ma copine, bordel), mais une fois dedans, j’ai été happé comme rarement dans ma vie de joueur. Et difficile d’en dire plus pour appâter le chaland, surtout sans trop en dévoiler, tant toute la magie de Outer Wilds ne peut fonctionner que si on ne sait strictement rien du jeu. Et ce serait un crime contre l’humanité de ma part de ternir l’expérience d’un futur joueur de bon goût.
Et pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque de partager tout ce qui m’a plu dans cette aventure des plus singulières. Rhooo, je peux en parler quand même un peu sans prendre trop de risques… Dire que ce jeu m’a fasciné durant tout le temps qu’il m’a fallu pour en voir le bout est un euphémisme, tant je ne pensais qu’à ce jeu. Fasciné par certaines mécaniques, certains mystères que je n’arrivais pas à percer, je continuais d’y penser même en dehors de mes sessions. Putain, ma pauvre copine, que j’ai bassinée durant nos marches du soir avec plein de théories sur comment me débloquer sur telle chose, telle planète (la plupart bien fumantes en plus), elle avait bien du courage. Mais je suis fier d’avoir tout accompli dans le jeu sans aucune aide extérieure. C’est vraiment un jeu où il faut résister à l’appel d’une soluce. C’est d’ailleurs une philosophie de vie que je pratique pour tous les jeux que je fais en général, mais c’est encore plus essentiel ici, tant tout le jeu tourne autour de la compréhension de son univers, l’apprentissage de ses mécaniques. Rarement j’ai pu connaître des moments d’émerveillement aussi intenses en voyant l’ingéniosité du game design, qui ne cesse d’être une source d’étonnement, ces moments magiques où on trouve enfin LA solution… Ce jeu me laissera quantité de souvenirs impérissables, c’est certain.
Et c’est ce que j’ai le plus profondément apprécié avec Outer Wilds : il me surprenait sans cesse. Là où je m’attendais à un « simple » mais excellent jeu d’exploration spatiale ( ce qui aurait déjà suffi à lui valoir sa réputation ) c’est au final tellement plus que ça. Pas vraiment possible de le comparer avec d’autres, tant l’expérience est singulière. On y retrouve de fortes composantes typiques d’un jeu d’aventure, teintées d’une aura à la Myst, mais aussi d’autres ambiances, déroutantes parfois, oniriques (faut voir cet explorateur faire de la flute dans un transat, tout en étant propulsé dans l’espace) mais surprenantes, toujours surprenantes. Et c’est probablement aussi en partie pour ça que tant de gamers ont été si marqués par cette aventure : c’est un tel vent de fraîcheur, si inédit et si parfaitement exécuté, que ça ne pouvait que plaire à des gamers comme moi. Des gamers qui, en dizaines d’années de jeu vidéo, pensaient ne plus jamais pouvoir être surpris, et tel les addicts que nous sommes, réussir un jour à retrouver ce sentiment de redécouvrir le jeu vidéo. C’est très fort.
Puis tant qu’à rester vague, autant parler aussi de l’extension ici ; y écrire une critique sur sa page pour y laisser qu’un paragraphe n’aurait que peu d’intérêt. Parfait prolongement de la philosophie d’Outer Wilds, on aura presque avec cette extension l’impression de jouer à un nouveau mini-opus, tant sa durée de vie est plus qu’honnête (on doit être à quelque chose du genre de 50/60 % de celle du jeu de base tout de même), et tant elle arrive encore à faire l’exploit de nous refaire un Outer Wilds bis ! Nouvelles mécaniques, nouvea… Rha non, j’ai dit que je m’en tiendrais au minimum, c’est vrai ! Un simple conseil pour les bienheureux qui n’ont pas encore fait le jeu : commencez seulement l’extension quand vous sentez que vous êtes à peu près au milieu du jeu de base. C’est ainsi pour moi la meilleure façon d’aborder ce contenu supplémentaire, sans casser le rythme du début du jeu de base, et pour pouvoir la faire en parallèle pour changer d’ambiance à tout moment.
Le meilleur remède pour contrer le blues du jeu vidéo. Entre tous ces AAAA (oui je l’ai piquée à Ubisoft celle-là) financés à coups de centaines de millions de développement mais qui n’arrivent plus à nous surprendre, les AAA qui parfois, certes, sont excellents (BG3, Elden Ring) mais qui se « contentent » de perfectionner une formule bien connue… Que c’est bon le jeu vidéo indépendant quand même, c’est toujours eux qui me marque le plus au final (oui je pense à toi Hollow Knight) ! Une aventure incroyable, qui fait désormais partie de mes plus grandes claques du jeu vidéo.
10/10

Note : Cette note est parfaite, comme moi,
l'Avatar!
Jeu : Fait partie des plus grand jeux vidéo que le créateur de ce site à pu
jouer ! Ses plus grand coup de coeur !
Name : Mais c'est moi, L'Avatar, celle utilisée par le créateur du site
durant son avanture à Britannia!
Job : Bon là, tu le fais exprès ?!